vendredi 18 janvier 2013

Libérez l’écrivain qui se cache en VOUS ou les six règles d’or pour écrire rapide et efficace

Femme rencontrant le syndrome de la page blanche.

Voilà ! Vous vous sentez prêt à vous lancer corps et âme dans la rédaction de votre roman. La motivation est là, les idées ne manquent pas !

Cependant, il arrive souvent qu’à ce stade, les premières difficultés surgissent ; le syndrome de la page blanche, le perfectionnisme, l'égarement ou la procrastination, pour ne citer qu’eux, s’efforcent à vous rendre la vie dure. Face à ces obstacles, la tâche s’annonce on ne peut plus difficile.

Mais, c’est, sans compter sur un petit paquet de vieux principes qui devraient vous sortir de la léthargie.

Laissez-moi vous éclairer…

Pourquoi a-t-on parfois nous du mal à écrire ?


« Quand je commence à écrire, je n’ai aucun plan. Ma tête est vide. J’avance à l’aveuglette dans mes propres ténèbres. Pour IQ84, j’avais la première scène : dans un taxi pris dans les embouteillages à Tokyo en écoutant de la musique classique. Je ne sais pas ce qui va se passer dans mon roman. J’ai simplement confiance dans le fait que je pourrai le finir. J’ai confiance, mais je n’ai pas encore d’histoire !

Aujourd’hui, j’ai écrit trois pages, je ne sais pas encore ce que ce sera. C’est excitant de ne pas savoir ce qui va se passer dans la fiction que vous êtes en train d’écrire. Je m’endors le soir avec les personnages en tête et, le lendemain matin, soudainement, ils sont prêts à s’animer. Je ne sais comment font les autres romanciers, mais, pour moi, c’est ainsi. » Haruki Murakami

Vouloir tout contrôler, voici le principal écueil des auteurs en devenir.

N’avez jamais remarqué que c’est dans les moments où l’on désire le plus bien faire, y mettre du sien, que l’écriture devient tout d’un coup laborieuse ? Chaque mot, chaque phrase naissent au bout d’un long supplice.

À mon humble avis, il est nécessaire de trouver un équilibre entre le contrôle total et le laxisme absolu. Faire un plan est une intention louable, sauf si la chose vous contraint plus qu’elle ne vous stimule, lors de l’écriture. Ou aspirer à la perfection au risque de devoir relire et rectifier toute expression ne me semble pas la meilleure marche à suivre.

Les solutions pour écrire en pratique


Ne nous voilons pas la face : ces recommandations demanderont de votre part un effort d’adaptation. La pratique demeure primordiale.

Il s’agit en premier lieu de vous mettre dans les meilleures conditions possible. Repensez votre espace de travail, mettez de la musique (s’il vous plaît, évitez le heavy metal). ;)

Pour l’anecdote, la musique fonctionne très bien pour certains confrères en plein processus d’écriture ; selon eux, cela les empêche de trop se poser de questions et de se préoccuper de la forme. Cependant, je vous déconseille d’écouter la musique lors de la relecture de votre manuscrit, elle peut être source de distraction.

Pour finir, voici les six règles à respecter pendant que vous écrivez, selon Natalie Goldberg, une auteure américaine, et son expérience dans le milieu :

  1. Gardez votre main en perpétuel mouvement. (Ne vous arrêtez pas pour relire la ligne que vous venez d'écrire. Vous perdrez le fil de vos pensées, en essayant d’y exercer un contrôle. Continuez jusqu'à ce que le temps soit écoulé.)
  2. Ne rectifiez rien, ne barrez rien. Pas en cours de route ! (L’édition vient après l’écriture. Même si vous notez quelque chose que vous n'avez pas l'intention de conserver, faites-vous violence. Ne revenez surtout pas en arrière !)
  3. Ne vous souciez pas de l'orthographe, la ponctuation ou la grammaire. (À la limite, omettez les marges et les lignes dans votre page.)
  4. Donnez libre cours à votre imagination.
  5. Perdez le contrôle sur vos pensées. Chassez la logique de votre vocabulaire.
  6. Suivez votre instinct. (Si un élément dans votre texte vous surprend ou vous perturbe, n’hésitez pas à l’inclure. Il pourrait apporter à votre récit une force insoupçonnée.)
En sus de ce qui a été dit, je ne saurais vous rappeler une chose : si vous désirez un jour finir vos livres, cultivez la confiance en soi. En ne croyant pas en ce que l’on fait, à quoi bon essayer de devenir écrivain ?

À vous de jouer


Un chronomètre.

Récapitulons. La perfection n’existant pas, au lieu de craindre vos erreurs, tirez-en des enseignements. N’oubliez pas que les stimulateurs cardiaques, les fours à micro-ondes, les feux d'artifice, et même les cookies sont le fruit de projets ratés.

De même, l’écriture est une question de temps et de patience. Finissez votre premier jet d’une seule traite, avant de le réévaluer en profondeur, par la suite.

Ah ! Et ne vous prenez pas beaucoup au sérieux. L'écriture doit rester avant tout un plaisir coupable.

Bonus : Je vous recommande de désactiver la correction orthographique dans votre traitement de texte afin de ne pas ralentir votre rythme d'écriture. Sinon, vous pouvez opter pour une solution radicale, le logiciel gratuit Q10 ou Writer (disponible directement sur navigateur) qui offrent une interface minimaliste et confortable.

28 commentaires:

  1. Excellent ! Merci pour ces précieux conseils ! :-)

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    1. Bonjour, Xavier !

      Heureux que cet article vous plaise. Bon courage !

      Cordialement,
      Paul

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    2. Bonjour,
      J'aurai besoin d'un conseil pratique : écrire en quelle taille sous le logiciel Word? Et un roman de 300 pages est bien mais combien de pages Word?
      Merci.

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    3. Bonjour,

      Les éditeurs recommandent la police de caractère Times New Roman de taille 12. Prévoyez aussi un interlignage de 1,5 et des marges importantes.

      En fait, le nombre de mots est un meilleur indicateur que le nombre de pages pour arriver à déterminer la longueur d'un roman puisqu'il ne varie pas.

      Quelque chiffre : 500 000 signes devraient correspondre entre 280 à 300 pages format A5 (livre de poche) selon la police et l'interlignage.

      Honnêtement, je pense que 100.000 mots est une taille de roman relativement moyenne et confortable pour une première publication. (Vous pouvez le savoir précisément en utilisant le menu Fichier/Propriétés/Statistiques sous Word).

      Mais, mieux vaut un roman court de qualité qu'un pavé ennuyeux et insipide. Vous voilà prévenu !

      Bien à vous,

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  2. Bonjour et merci de vos précieux conseils.
    Après avoir lu votre article, je n'ai pus m'empêcher de penser à un détail :
    Le perfectionnisme .
    Vous conseillez de ne pas perdre de temps à relire, à réécrire, mais moi (et je ne pense pas que cela vous arrive) , je n'arrive pas à continuer de développer mon écriture tant que je sais qu'il y a quelque chose qui me fache, comme un chapître mal écrit, ou un passage un peu brusque.
    Je l'avoue, je perds beaucoup de temps à tout réécrire, relire .
    Mais , es-ce mal ?

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    1. Bonjour !

      Dans mon expérience, le perfectionnisme a été pour moi un vilain défaut ; il m'a empêché de mener des projets sur le long terme, d'exprimer pleinement ma créativité. Je l'ai dépassé aujourd'hui au prix d'efforts personnels.

      Tout d’abord, le perfectionnisme s’en prend à votre productivité et peut baisser votre motivation : toutes les tâches même les plus simples deviennent intimidantes voire insurmontables. De même, il diminue votre efficacité : à vouloir trop bien faire, vous passez bien trop de temps sur un détail négligeable.

      Comme je l'ai exposé dans cet article, il vaut mieux diviser la rédaction d'un roman en deux étapes : l'écriture du premier jet (sans aucun regard critique) et la relecture (de préférence, après six mois).

      La perfection n’existe pas. À un moment donné, votre travail sur un roman doit bien s’arrêter. Vous le devez à vous-même afin d'avancer et de vous améliorer.

      Cependant, je suis d'accord que le perfectionnisme est parfois une bonne chose. C'est un moteur efficace permettant de réussir et souvent de créer. Les exemples parlent pour moi : des écrivains comme Marcel Proust annotaient sans fin leurs manuscrits avant de considérer leurs textes présentables.

      Mais, trop de perfectionnisme tue le perfectionnisme. Je vous laisse réfléchir à la question. ;)

      Cordialement,
      Paul

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  3. Bonsoir,

    Merci pour vos conseils.

    Cependant, quand vous parlez d'écriture j'ai l'impression que vous faites réference à une "torture", je me doute bien que je dois me tromper, mais la lecture de vos conseils m'ont donné cette impression. Pour moi, écrire a toujours été un plaisir, fait sans contrainte.

    De même,vous avez totalement raison dans vos conseils, mais je pense que nous avons chacun des méthodes d'écriture qu'il ne faut pas changer si elles nous permettent de réussir nos textes.

    Cordialement,
    Nadège.

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    1. Bonjour, Nadège !

      Je comprends votre remarque. Cet article s'adresse particulièrement aux aspirants écrivains, ayant du mal à trouver l'inspiration. Bien sûr, je prône l'écriture en tant que passion et plaisir personnel. Mes autres billets (comme celui énonçant les qualités nécessaires d'un écrivain) devraient vous convaincre.

      Je partage donc complètement votre avis. Mes conseils ne doivent pas être suivies à la lettre, mais servir de pistes de réflexion ou de ressources supplémentaires. Ensuite, il convient à l'auteur-lecteur de séparer le bon grain de l’ivraie et laisser son imagination, sa sensibilité, son audace le guider.

      Je vous remercie de m'avoir incité à rappeler ce point trop peu explicité dans ces pages.

      Cordialement,
      Paul Dubois

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  4. bonjour, maintenant je vais pouvoir me lancer dans l'écriture d'un livre grâce a vos conseils.
    Merci

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    1. Bonjour à vous aussi !

      Et merci pour ce commentaire encourageant !

      Je vous souhaite, cher anonyme, une bonne continuation. L'écriture est une aventure qui se doit d'être vécue. Restez connecté.

      Cordialement,
      Paul

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    2. Bonjour !

      Je suis content pour vous ; c'est déjà une première étape, celle de vous décider à écrire un livre. Par la suite, n'hésitez à partager avec nous votre stade d'avancement. Je me ferais un plaisir de vous soutenir.

      Bonne chance !
      Paul

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  5. Bonjour Paul,
    Je travaille aussi mes premiers jets à la main sur papier, je trouve ça plus fluide que l'ordinateur. Par contre, je griffonne, annote, ajoute entre les lignes en cours de route.
    Je garde l'ordinateur pour la réécriture (les réécritures) et l'édition.
    Et sur les deux supports, tu as raison, la confiance en soi est primordiale pour ne pas abandonner !
    Jérémie

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    1. Bonjour, Jérémie !

      Il n'y a pas à proprement parler UNE bonne manière de procéder. J'ai même envie de dire tant mieux. L'essentiel est que vous vous sentiez suffisamment à l'aise dans le processus d'écriture pour libérer votre imagination.

      Par contre, je vais vous donner la raison pour laquelle je déteste travailler sur ordinateur. Quand je tape un texte sur un clavier d’ordinateur, quand je vois les mots s’inscrire sur l’écran, quand j’efface, je copie, je coupe, je colle, il y a une disparition de l'essai, du brouillon qui ne donne à voir que le texte achevé, remanié plusieurs fois sans la moindre gêne.

      Mais, il est vrai que l'ordinateur reste pratique dans un tas de domaines, j'espère que vous avez saisi mon point de vue (maladroitement exprimé).

      Cordialement,
      Paul

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  6. Il est rassurant de voir que ce que je craignais être une lacune, pouvait être un avantage certain ! Merci pour cette confirmation ! Je me remets au travail ;-)

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    1. Bonjour, Claude !

      Je vous souhaite une bonne continuation. Merci encore pour parcourir et commenter ce blogue !

      Respectueusement,

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  7. Bonjour,

    J'ai adoré votre article, il m'aide vraiment beaucoup.
    J'essais tant bien que mal d'écrire mon premier roman, mais je fais face à un problème assez énervant.
    J'écris le début, tout est beau et parfait, mais quand j'y repense plus tard en travaillant sur d'autres activités, je trouve ce que j'ai écris plat, inutile, mal écris, etc. Et je recommence à chaque fois.
    Auriez-vous un conseil?

    Je vous remercie encore pour vos conseils,
    Cordialement.

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    1. Bonjour !

      Mon conseil va vous décevoir. Il est simple, mais tellement vrai. Continuez à écrire, peu importe ce que vous pensez de votre passage, et ne vous relisez pas. Couchez vos mots sur le papier, ne vous souciez ni de l'orthographe, ni de la grammaire. Chassez toute considération secondaire et écrivez votre premier jet le plus rapidement possible.

      Cela implique de travailler sur soi-même et de s'y habituer, mais je pense personnellement que c'est la meilleure façon de faire. Votre début n'est pas parfait et ne DOIT pas l'être. Une fois, le brouillon fini (oui, le premier jet est un brouillon), là vous pourrez travailler la musicalité de vos phrases, peaufiner le rythme et esquisser à votre guise les personnages avec un regard plus global.

      Et c'est ça ce qui vous manque : un regard plus global de votre livre car l'incipit n'est que l'écho de ce qui va suivre. Vous semblez confondre l'écriture et la relecture qui vient après l'écriture du premier jet.

      Sinon, ma définition d'un bon style, c'est un style simple, personnel, limpide, pertinent qui va à l'essentiel. Pour bien écrire, il faut beaucoup lire. La pratique, voilà la clé.

      Sinon, je pense qu'il faut relativiser. Votre point de vue sur vos textes n'est pas forcément le même qu'un point de vue extérieur. Si vous le voulez, nous pouvons discuter ensemble de votre début en privé (page de contact).

      Cordialement,

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  8. Je n’ai jamais été à l’école ! Ma vie se décline, par étapes militaires, jusqu’aux fonctions d’officier mécanicien d’un régiment de blindés ! À 13 ans ; j’ai participé à de petites missions avec les maquisards du Jura, à 17 ans j’entrais dans l’armée, à 20 ans je combattais en Indochine, je fus blessé deux fois au combat. Je vécus 5 ans en Allemagne avec le désir intense d’apprendre et de me cultiver. Enfin, je fis la guerre d’Algérie et quittais l’armée. J’ai fondé deux entreprises qui ont très bien marché, à la retraite, je suis reparti au Vietnam d’où je vous écris et vis depuis dix ans. J’ai beaucoup écrit, notamment une biographie de 450 pages. Toutefois, vivant ici sans retour en France, je n’ai jamais trouvé une seule personne compétente capable de me donner un avis, sur internet je n’ai trouvé que des arnaqueurs dont les mails étaient bourrés de fautes ! En désespoir de cause, je l’ai détruit ! J’avais écrit ce document en n’occultant aucune vérité, même les plus intimes, je voulais que chaque chapitre porte le lecteur à la réflexion. Ma vie fut une aventure permanente difficile à imaginer, et pourtant bien réelle ! J’ai souvent frôlé la mort, et les femmes nombreuses, comme tout aventurier.
    Depuis la petite ville du Vietnam où j’habite, j’écris encore beaucoup sur les us et coutumes de ce pays tout en restant ouvert sur les réalités économiques et les rapports conflictuels avec la Chine.

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    1. Bonjour,

      Je ne peux qu’être admiratif quant à votre parcours et salue votre persévérance. A contrario, il me semble dommage que vous ayez détruit votre biographie ; ce témoignage, comme vous le dites, aurait pu intéresser de nombreux lecteurs surtout s’il s’accompagnait d’une vision ou d’un point de vue particulier.

      Par la même occasion, j’espère que vous trouverez dans ce blogue des conseils enrichissants et peut-être même de l’inspiration. Enfin, je vous souhaite une bonne visite, cher lecteur !

      Cordialement,

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  9. J'ai bien aimé votre article. :)
    Mais je rencontre un problème qui est très énervant. Je viens tout juste de terminer d'écrire "le gros du roman", ici je suis actuellement entrain de tout relire mais j'ai cette fâcheuse habitude de vouloir tout réécrire. Est-ce normal?

    Je vous remercie encore pour vos conseils,
    Cordialement.

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    1. Bonjour, Charlotte,

      Vouloir tout réécrire n'est un comportement si inhabituel. Pour éviter cela, je recommande dans un premier temps d'imprimer votre manuscrit, s'il est sur votre ordinateur. Bon nombre d'écrivains trouvent qu'il est plus simple de travailler de la sorte. De même, n'hésitez pas à vous munir d'un carnet pour noter vos impressions ou remarques ainsi que de stylos de couleurs différentes.

      Ne soyez pas perfectionniste, laissez-vous un délai réaliste. Vous devez vous rappeler que votre roman n'est pas le meilleur livre que vous aurez écrit. (Si c'est le cas, ce serait vraiment triste, car cela signifierait que l'ensemble de votre carrière à partir de ce moment précis ne sera que régression.) Votre objectif est de produire le meilleur livre que vous êtes capable d'écrire à l'instant où je m'adresse à vous.

      Maintenant, relisez-vous en faisant des corrections ciblées. Posez-vous les bonnes questions : Est-ce que votre protagoniste est cohérent tout au long du livre ? Avez-vous résolu votre histoire et vos intrigues secondaires ? Cette scène est-elle réellement indispensable ? Etc.

      Pendant votre lecture, corrigez les petites erreurs dans la marge. Cela inclut l'orthographe et les fautes de frappe, les mal-dits ou les adverbes inutiles. Cela peut être aussi des petits oublis comme les cheveux et la couleur des yeux d'un personnage. Ces corrections sont la plupart du temps rapidement applicables.

      En même temps, marquez les erreurs plus importantes comme les lacunes ou les incohérences au niveau de l'intrigue qui sont moins simples à étouffer. Marquez chacun d'eux avec un astérisque et dans votre cahier, décrivez le problème trouvé et ce que vous devez faire pour y remédier.

      Par exemple :

      Junie est la confidente du personnage principal Lila. Celle-ci se confie à elle au début du roman après la mort de son chien. Mais, par la suite, Junie disparaît. Comment se fait-il que Junie n'apparaisse jamais par la suite alors que les deux personnages étaient censés être proches ?

      Avant la fin du livre, faisons en sorte que Junie appelle Lila.


      C'est là que les stylos de couleurs différentes rentrent en jeu. Il devient beaucoup plus facile de localiser vos notes pour vous-même et de les connecter à l'astérisque approprié.

      Lorsque vous avez terminé votre lecture, revenez en arrière et commencez à ajouter des passages pour corriger les lacunes du fond. Ne le faites qu'une fois la lecture complète parce que vous devriez voir le tout comme un ensemble (faire en sorte que Lila achète un pistolet pour pouvoir l'utiliser à la fin pour anéantir son rival). Je vous recommande par la suite de vous relire une dernière fois et demander l'avis de lecteurs potentiels.

      Cordialement,

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  10. Bonjour Paul, en fait, j'écris un livre mais le problème étant que j'ai l'impression que mon livre n'avance pas ou avance avec toujours la même histoire et le sujet qui devrait être principal de mon roman est remplacé par d'autres sujets ce qui fait que je ne sais pas trop comment faire.
    Pouvez-vous m'aidez ?
    Merci d'avance.
    Paul (oui, je m'appelle aussi Paul).

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    1. Bonjour, Paul !

      J'ai l'impression que vous faites affaire au ventre mou au milieu de votre roman comme je l'ai décrit dans l'article susmentionné. Sans plus de précisions, il est difficile de vous aider.

      J'ai un peu de mal en fait à comprendre ce que veut dire avancer avec la même histoire. Merci de me livrer davantage de détails (le genre de votre livre, son thème, etc.), je serais en mesure de vous épauler.

      Merci pour votre commentaire !

      Cordialement,

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  11. Quand je dis avancer dans la même histoire, je veux dire que j'ai toutes les idées en tête pour créer une histoire originale mais j'ai l'impression de tomber dans un stéréotype pur et dur !
    Cordialement,

    Paul

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    1. Encore une fois, vous ne m'avancez pas beaucoup ! Vous restez très vague, je vous avais pourtant demander le genre de votre roman et une présentation a minima. Je ne pourrais que donner des pistes au vu du manque d'informations à ma disposition.

      Il faut relativiser, tout d'abord. Selon le lectorat auquel vous vous adressez, vous pourriez user de certains clichés sans risque de frustrer le lecteur. Par exemple, les romans d’amour sont un exemple de littérature où l’usage de clichés (le séducteur est toujours musclé, avec un grand sourire et à la peau bronzée et il séduit systématiquement au bar de l’hôtel) est permise. Par contre, si vous voulez toucher un public de mordus de science-fiction, par exemple, le stéréotype est mal venu, car un bon nombre de situations et d’événements ont déjà été écrits et lus par les férus du genre.

      La seule solution pour vous, pour éviter de tomber dans le cliché, c’est de lire beaucoup – notamment les mêmes romans que le public ciblé – et d’éviter cet écueil avec brio. Pas facile, je vous le concède…

      Voici quelques conseils rapides :

      Si vous vous rappellez d'avoir vu la même situation se produire dans de nombreux romans, c’est probablement une situation cliché.

      Détournez le cliché ou faites le contraire de ce que vous avez prévu. Quand on est conscient qu'on a une situation potentiellement cliché, que le lecteur s'attend à un sempiternel cliché, on peut lui faire un cadeau, lui aménager une surprise bienvenue. On utilise les ingrédients du cliché, mais on les réarrange pour créer un effet nouveau.

      Variez les âges de vos personnages. Je veux dire, est-ce une coïncidence que tous vos protagonistes aient la même tranche d'âge ?

      Chaque scène dans votre histoire devrait se produire pour une raison. Faites votre choix en fonction de vos personnages et leurs buts.

      L'objectif n'est pas de plonger dans la paranoïa pour chaque petite chose. Personne ne va considérer comme cliché le fait que vos personnages utilisent des épées dans un roman médiéval fantastique. Ce sont tout simplement des idées pour vous faire réfléchir et dépasser les attentes de vos lecteurs. Donc, j'estime que ce sont des appréhensions légitimes (encore faut-il me détailler votre histoire originale).

      Justement, si ça vous intéresse, je pourrais analyser de façon ciblée votre histoire et ensemble, dépasser les clichés. Vous pouvez me contacter en privé, si vous avez peur de vous étaler en public.

      Cordialement,

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  12. Bonjour, merci pour ce blog très enrichit. J'ai eu aussi quelques déboires dans la relecture de mon premier roman, tant que cet agacement (de correction de word) qui me faisait parfois perdre le fil^^. Vous avez raison, même si j'ai eu ces ressentiments à degré mineure, certes, mais ils font partis des aléas de l'écriture.
    Pour ce qui est de l'inspiration, je ne défie pas la page blanche sans avoir animé au moins un chapitre dans mon esprit lol pas très courageuse... Mais devenir écrivain, ne se fait pas en un roman, je dirais que le premier est une mise en évidence de cet art, qui nous conforte ou nous... Ignore^^, mais qu'une manière ou d'une autre, nous enrichit.
    Et il faut que ce soit un PLAISIR, non un but lucratif. Voilà, c'était un petit avis pour vous remercier du travail enrichissant de votre blog^^.

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  13. Bonjour,

    Votre blog est très intéressant. Par contre, je n'ai pas lu cet article car mes yeux se sont arrêtés sur cette phrase d'accroche :"Pourquoi a-t-on parfois nous du mal à écrire ?". Alors du coup, je ne sais plus trop quoi penser...c'est l'écriture automatique qui vous interdit de vous relire? Ou bien il manque de la ponctuation? Que les choses soient claires : ma réflexion est teintée d'humour (je le précise juste au cas où...je n'ai nulle intention de rabaisser ou autre...). Voilà, sinon vos conseils sont clairs. A+

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  14. Merci beaucoup pour l'article,il me motive encore plus pour la rédaction de mon livre ;)

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