vendredi 22 juillet 2016

Trois techniques avancées pour créer de l’émotion, de la surprise, de la tension, bref, transporter votre lecteur : écrire un roman d’amour — Partie 3

Un couple amoureux sur le balcon observant la mer.
« L’amour est un petit bateau / Qui s’en va, tout joyeux, sur l’onde, / Voguant vers des pays nouveaux / Au hasard de sa course vagabonde. »
Trenet Charles
Vous n’êtes pas sans savoir que le roman d’amour est un genre littéraire très populaire. Mais, s’il vous plaît, ne vous en allez pas ! Le but de cet article n’est pas de vous convertir aux romans sentimentaux. Au contraire, il s’agit de vous aider à donner une touche sentimentale à votre livre, un outil ô combien redoutable pour augmenter les enjeux de votre histoire ! Shakespeare vous le prouvera, exemples à l’appui.

Si Pamela Regis, une spécialiste des romances, écrit dans un essai que c’est « le genre le plus populaire et le moins respecté », ce ne fut pas toujours le cas. Des romans comme Orgueil et Préjugés de Jane Austen ou Jane Eyre de Charlotte Brontë ont donné leur lettre de noblesse au genre. Par exemple, Jane Eyre combine habilement des éléments de roman gothique et de drame élisabéthain.

On est donc bien loin des romans sériels modernes qui restent dans les rayonnages des magasins et supermarchés pendant un mois, les invendus laissant la place à d’autres titres. Quoi qu’il en soit, brève de bardage… Découvrez la troisième et dernière technique.

vendredi 15 juillet 2016

Trois techniques avancées pour créer de l’émotion, de la surprise, de la tension, bref, transporter votre lecteur : imaginer un climax inévitable, mais imprévisible — Partie 2

Femme écrivant à la main devant son ordinateur.
« Certains sont là depuis longtemps, un appareil photo en bandoulière, ils attendent avec patience le climax promis. » Hélène Dorion
Si nous avons étudié, dans le précédent article, le premier conseil d’écriture qui consiste à raconter un bon drame familial, aujourd’hui, il s’agira de travailler le climax de vos romans, étape ô combien importante ! D’ailleurs, William Shakespeare n’oserait dire le contraire !

En effet, dans tout roman digne de ce nom, l’histoire monte progressivement en intensité et aboutit à un point culminant appelé climax, moment de tension ultime qui précède le dénouement.

Mon but pour ce billet sera justement de vous aider à travailler ce point de non-retour dans votre intrigue (source d’émotion et de suspens) pour que votre livre ait l’effet de montagnes russes. Une fois engagé, le lecteur ne devrait plus pouvoir abandonner votre récit avant d’en voir le fin mot. Alors, prêt à monter dans le manège ?

dimanche 10 juillet 2016

Trois techniques avancées pour créer de l’émotion, de la surprise, de la tension, bref, transporter votre lecteur : raconter un bon drame familial (à la manière de Shakespeare) — Partie 1

Une lectrice trouvant un livre choquant.
Tous les écrivains devraient connaître ces trois techniques qu’utilisait le dramaturge anglais, William Shakespeare, pour envoûter et transporter son public.

Parmi les choses qu’un lecteur recherche dans un livre, on retrouve bien sûr les codes d’un genre, le traitement de thèmes qui l’intéressent, un style d’écriture plus ou moins érudit, mais surtout une bonne histoire…

Parfois, une intrigue haletante peut faire oublier d’autres défauts. Par exemple, beaucoup ont reproché à l’écrivain suisse Joël Dicker d’avoir adopté un style d’écriture « pauvre » dans son roman, La Vérité sur l’affaire Harry Quebert, qui lui a pourtant valu en 2012 le Grand prix du roman de l’Académie française et le prix Goncourt des lycéens. Cependant, la majorité des observateurs s’accordent sur son habileté à enchaîner les rebondissements à un rythme soutenu.

La dramaturgie est un art qui s’apprend. Je vous propose aujourd’hui de découvrir quelques techniques pour dynamiter votre histoire et susciter l’intérêt chez le lecteur. Pour l’élaboration de cet article, je me suis inspiré des conseils prodigués dans le livre, Shakespeare for Screenwriters : Timeless Writing Tips from the Master of Drama de J.M. Evenson, une spécialiste des œuvres de Shakespeare.