dimanche 6 janvier 2013

Comment se motiver pour écrire un livre ?

Joe Bunting est un nègre littéraire et un éditeur américain. Il propose dans un article ses 6 techniques pour dépasser toute panne d’écriture. Voici ma traduction de ce condensé de bonnes pratiques et de tuyaux utiles. Bonne lecture !

Enfant qui rêve de devenir pilote d'avion.
Surmonter tout blocage d'écriture.

Que faites-vous quand vous n'avez pas envie d'écrire, en sachant pertinemment que vous devriez enfin terminer cette satanée histoire qui vous taraude l’esprit ? Ne devriez-vous pas éteindre la télévision, vous déconnecter de Facebook et arrêter de vérifier votre courrier électronique ?

Certes, vous devrez

Mais, vous ne le pouvez pas.

Six remèdes usuels au blocage de l'écriture


Il y a un mois, j'ai eu un blocage. Je connaissais l'histoire sur laquelle je désirais travailler, mais je n'arrivais pas assez à me motiver pour la réaliser. Je continue aujourd’hui à écrire pour mon travail, parce que j’y suis obligé, et il m'arrive tout d'un coup de ressentir le besoin d'écrire pour mon propre plaisir.

Voici donc six techniques qui me motivent à écrire, en toute circonstance.

1. Lire


Même si vous ne pouvez pas écrire, vous pouvez toujours lire. Si vous n’êtes pas un grand lecteur, il y a de grandes chances que vous éprouviez du mal à écrire. La lecture fait office de carburant ; elle inspire, motive. Et, à mon sens, c'est le meilleur moyen d'améliorer votre écriture.

En 2013, j'ai pris une résolution : lire plus de 100 livres. Et je suis conscient de l’apport d’un tel exercice sur mon travail. Quels sont vos projets lecture pour cette année 2013 ?

2. Les pages du matin


J'oublie souvent cet outil, quand je suis en manque d’inspiration, mais c’est l’un des meilleurs, lorsqu’il s’agit de développer votre créativité.

Les pages du matin sont une discipline inventée par Julia Cameron. Julia vous suggère de noircir à votre réveil 3 pages dans lesquelles vous donnerez libre cours à vos pensées, en notant tous ce qui vous vient à l’esprit. Ces pages ne sont pas destinées à la publication. Au lieu de cela, elles vous rappellent que l'écriture est, d'abord et avant tout, une passion.

Les pages du matin m’ont libéré. Si vous êtes en proie à la procrastination, vous devriez essayer.

3. Se reposer


Vous êtes le plus créatif dans les moments inattendus. Le secret de la créativité serait donc la détente...

Bob Dylan a vécu cette expérience en 1965, quand il a décidé de mettre fin à sa carrière musicale. Épuisé par la scène et les tournées, il s’est retiré dans sa cabane dans le nord de l'État de New York, en projetant de devenir romancier. Quelques jours après son exil, il a écrit Like a Rolling Stone, l'une des chansons les plus influentes de l'histoire du rock and roll.

Se détendre constitue donc une arme efficace, et si vous ne vous en servez guère, vous ne serez pas aussi créatifs que vous pourriez l’être. (Remarque : que ce soit bien clair. Pour que vos efforts comptent, vous devez adopter une attitude semblable après un travail acharné et non pas en faire une excuse.)

Délassez-vous !

4. Vivre une aventure


Si vous vous sentez sans inspiration, peut-être votre vie manque d'intérêt ou d’attrait. Si vous espérez produire de meilleurs textes, pourquoi ne pas bousculer vos habitudes ?

Que pouvez-vous faire de mémorable en cette année 2013 ? Pour partir à l'aventure, vous n'avez nul besoin de tout abandonner, de voyager sur la route ou de sauter en parachute d'un avion. Un tour dans la librairie du coin et la lecture d’une œuvre classique dont les mille pages vous auraient rebuté par le passé feront l’affaire.

Ne vous laissez pas vaincre par votre mal-être. Allez ! Carpe diem

5. Rire de soi-même


L’écriture doit vous procurer du plaisir ! Toutefois, lorsque vous avez suivi des études en littérature anglaise, comme je l’ai fait, vous aurez tendance à vous prendre très au sérieux. Le seul souci, c'est que prendre trop à cœur les choses peut devenir en cours de route un obstacle de taille qui baissera votre motivation.

Voici un exercice amusant : sortez de votre tiroir un de vos écrits, parcourez-le, puis mettez-vous à rire. Ce n'est pas grave si la situation ne s'y prête pas. Rire en bon antidépressif vous aidera à redonner confiance en vous et aussi à regagner en productivité. (C’est un exercice très plaisant. Faites-moi confiance !)

6. Écrire malgré tout


Pour être honnête, je déteste ce conseil. Je déteste dire aux gens en proie à leurs démons intérieurs :
« Vous ne pouvez pas écrire ? Eh bien, écrivez de toute façon. »
Oh merci. Tenez, je n'ai pas pensé à ça. C'est presque d'aussi bons conseils que ceux de Bob Newhart.

Et pourtant, parfois, j'ai besoin de ce conseil. Si je ne peux justifier et expliquer mon problème, au final, ça n’a plus d’importance. Je suis fait pour écrire et j'ai besoin de m’exercer, quels que soient mes états d’âme.

Rappelez-vous : ne vous laissez pas abattre par vos sentiments. Soyez votre propre guide. Si vous voulez écrire, alors, juste, allez-y.

Avez-vous déjà connu le syndrome de la page blanche ? Comment vous motivez-vous à écrire, quand vous n'en avez pas envie ?

À vous de jouer


Consacrez un peu de votre temps à l'écriture créative. Écrivez pour vous et personne d'autre.

Je vous propose de vous exercer une quinzaine de minutes. Lorsque vous aurez terminé, ne partagez pas votre travail dans la section commentaires. Il suffit d'écrire pour le plaisir d’écrire.
Oh ! Et amusez-vous bien ! :)

41 commentaires:

  1. Bonjour,

    j'aime écrire, ça me détend. J'aimerais commencer par écrire un roman, mais malheureusement, je ne trouve pas de fil conducteur.

    En parallèle, j'écrit sur mes préparatifs de voyage à moto, mais sortit de ce sujet c'est le néant.

    Auriez-vous une idée pour m'aider ?

    Thibault.

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    1. Bonjour, Thibault !

      Je suis désolé pour mon retard.

      Il n'y n'existe pas vraiment de solution miracle. Mon conseil : écrivez sur vous-même, sur ce qui vous passionne, vos obsessions, votre expérience ou simplement le livre que vous aimeriez lire.

      Si le thème des motos vous intéresse, pourquoi ne pas l'intégrer dans votre roman ?

      Il me semble possible de traiter la chose de plusieurs façons. Prenons un exemple au hasard : une jeune femme transporte discrètement (illégalement ?) des colis à travers sa moto pour le compte de particuliers ; dans une affaire, elle se retrouve poursuivie par d'étranges hommes.

      D'ailleurs, on pourrait diviser cette idée en quatre éléments :

      Le protagoniste est une jeune femme endetté.

      L'intrigue se concentre sur sa fuite et ses efforts pour repousser ses poursuivants.

      Le cadre de l'histoire est principalement la Route 66.

      Le thème principal est la fuite.

      Je vous propose de trouver séparément des idées autour de ces quatre éléments : protagoniste, intrigue générale, cadre et thèmes. Ensuite, tentez quelques combinaisons.

      Ayez toujours en tête que les idées mûrissent avec le temps et qu'elles peuvent se développer à partir d'une base comme une courte scène, un personnage, un thème. De même, une idée ne doit pas forcément être originale, son traitement, oui.

      Sinon, je vous recommande de tenir un carnet où vous noterez des extraits de dialogue, des idées, des descriptions, quelques observations qui vous viendront à l'esprit. Vous pouvez aussi revenir à vos livres préférés ou vos précédents projets abandonnés, les résumer en une seule phrase puis réfléchir à comment les améliorer, les modifier.

      Ne paniquez surtout pas ! Je vous renvoie à cet article sur la créativité. Vous pouvez toujours me détailler votre problème davantage, je me ferais un plaisir de vous accompagner.

      Bon courage !
      Paul

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    2. Bonsoir,

      Je vous remercie pour votre avis et je vais essayer d'en prendre note.

      Votre exemple m'aide déjà pour me guider dans un début d'aventure littéraire et je vous ferais part de son avancement.

      Un grand merci.
      Thibault

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    3. Bonjour !

      Je suis content que mon exemple puisse vous aider. N'hésitez surtout pas à m'informer de votre avancement !

      Et bonne visite !

      Cordialement,
      Paul

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  2. Bonjour,

    j ai commence a ecrire l'histoire de mon enfance, j 'aimerai avoir des conseils pour etoffer ce livre.
    Pouvez-vous m'aider?
    Que conseillez vous pour ce genre d'ecriture?

    Merci

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    1. Bonjour !

      Si j'ai bien compris, vous désirez écrire une autobiographie. Pourquoi ? C'est la première question à se poser. Peut-être voulez-vous relater votre expérience de vie auprès de votre famille, vous confesser, témoigner, reconstruire votre personnalité et retracer votre parcours ou tout simplement satisfaire votre besoin d'écriture.

      Personnellement, je pense qu’il ne faut pas tout raconter aux lecteurs, ni vous contenter d’aligner des dates et des évènements sans soigner un minimum la forme. Pour les intéresser, votre récit doit se tenir et s'éloigner autant que possible d'un vulgaire catalogue.

      C'est pourquoi je vous conseille de lire une variété d'œuvres autobiographiques afin de vous habituer au genre. Par exemple, Souvenirs d'enfance, une série de quatre romans autobiographiques de Marcel Pagnol, me fascine depuis toujours. Un coup de cœur !

      Évitez les clichés. Personne n'aimerait prévoir à l'avance un pan de l'histoire, non dotée d'un regard frais et inédit. Il vaut mieux privilégier les moments, aussi rares soient-ils, qui ont donné du sens à votre vie.

      Une étape importante dans l'écriture d'une autobiographie est de choisir un thème ou une thématique à développer. Quel était votre objectif en se devenant avocat ? Comptiez-vous trouver l'amour ou la sécurité ? Considérez votre objectif comme un fil conducteur qui anime votre vie, met en valeur les échecs et les obstacles que vous avez dû surmontés et vous a transformé. Une bonne question dramatique est donc cruciale pour la réussite de votre histoire.

      La description joue également un rôle important dans les autobiographies. Mettez à profit vos cinq sens dans un souci de spontanéité : goût, odorat, audition, vision et toucher. Préférez « La senteur salée de la mer et les embruns venaient doucement m'envelopper, suivie d'une petite brise qui m'apportait cet air iodé. » à « C'était un jour venteux. »

      Entraînez-vous à utiliser des détails concrets plutôt que des détails abstraits.

      Surtout, soyez sincère (le pacte autobiographique). J’ai même envie de dire : écrivez comme vous êtes ! Fuyez les effets de style, s’ils ne correspondent pas à votre personnalité ; privilégiez une structure sous forme d’épisodes, en adoptant un rapport de cause à effet et action/réaction. Votre voiture est tombée en panne, vous appelez une dépanneuse. Vous avez réussi un examen, vous sautez de joie.

      Vous pouvez toujours me détailler votre problème, je me ferais un plaisir de vous aider.

      Cordialement,
      Paul

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  3. Moi je découvre ce blog.
    Beau boulot, chapeau l'artiste !
    Je vais lire les articles avec intérêt.

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    1. Bonjour !

      Votre message me va droit au cœur. Je vous souhaite une visite agréable qui, je l'espère, se montrera enrichissante !

      Cordialement,
      Paul

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  4. Bonjour Paul

    Voici plusieurs jours déjà que j'ai fait la découverte de votre site et en ai arpenté les pages avec intérêt. vous avez vraiment réalisé un travail formidable et d'une grande aide.
    J'essaie de me remettre à écrire après quelques années d'adolescence très prolifique, je me remets d'une pause de plusieurs années. les débuts d'année étant propices aux bonnes résolutions, j'ai mis celle de terminer le roman que j'ai commencé tout en haut de la liste
    Je vous remercie des conseils que prodiguez et que j'essaie de suivre à la lettre: lire, écrire au moins une page par jour, être patiente, persévérante...
    Merci en tout cas du travail que vous faites pour nous
    A bientôt !

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    1. Bonjour, Marion !

      Merci de vous intéresser à mon blogue. Je vous souhaite une bonne réussite !

      Je me ferais un plaisir de répondre à vos questions et vous accompagner, si nécessaire.

      Cordialement,
      Paul

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  5. Bonjour,

    Débutante dans l'écriture.
    J'aimerais pouvoir écrire un roman, ou une autobiographie ( commentaire lu au-dessus)mais pour cela je ne trouve pas le fil conducteur de mon histoire. Je persévère dans l'écriture un peu tout les jours, par des phrases ou des dialogues entendu écrit sur un bloc notes. J'essaye de mettre mes idées en avant mais cela reste brouillon et désordre. Mon écriture serait plutôt basé sur une histoire d'amour et la construction de sois-même !

    Pourriez vous m'aider sur cela?

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    1. Bonjour, Aurélie !

      Je suis désolé de n'avoir pas pu répondre plus tôt.

      Voici quelques tuyaux afin de trouver une histoire pour votre roman.

      Parfois, une bonne idée survient dès les premières lignes par l'intermédiaire d'une petite voix qui vous chuchote une curieuse phrase. On appelle ces premiers mots « l’incipit » d’un roman, et ils peuvent être décisifs. Une bon incipit suggère des personnages, des conflits, des situations, un ton et un thème de la même façon qu'une image. Par exemple, que ressentez-vous à la lecture de ces incipits ?

      « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : "Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués." Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier. » L’Étranger Albert Camus 1942

      « Lolita, lumière de ma vie, feu de mes reins. Mon péché, mon âme. Lo-li-ta : le bout de la langue fait trois petits bonds le long du palais pour venir, à trois, cogner contre les dents. Lo. Li. Ta.

      Elle était Lo le matin, Lo tout court, un mètre quarante-huit en chaussettes, debout sur un seul pied. Elle était Lola en pantalon. Elle était Dolly à l’école. Elle était Dolorès sur le pointillé des formulaires. Mais dans mes bras, c’était toujours Lolita. »
      Lolita, Vladimir Nabokov 1959

      Ou :

      « Vous avez mis votre pied gauche sur la rainure de cuivre, et de votre épaule droite vous essayez en vain de pousser un peu plus le panneau coulissant » La Modification, Michel Butor, 1957

      Sinon, les rêves et les faits divers constituent une bonne alternative. Mais, le mieux reste encore finalement de vous inspirer de vos expériences, vos passions, etc.

      Afin de structurer vos idées dans le cadre d'un roman d'amour, je vous propose de répondre à ces questions (même si j'avoue ne pas avoir beaucoup d'expérience en la matière) :

      Quel est le cadre de votre roman ? Se déroule-t-il durant la Seconde Guerre mondiale ou dans un univers dystopique ?

      Qui sont vos protagonistes ? Décrivez leur personnalité, leurs faiblesses et leurs désirs.

      Quels sont les principaux lieux ? Une église, un camp de vacances, un bateau de croisière, etc. Un lieu participe pleinement à la création d'une ambiance.

      Quelle est l'intrigue générale ? Comment vos personnages tombent-ils amoureux ? Quels sont les obstacles à leur amour ? Vous devez répondre à ces questions de manière à capter l'attention du lecteur.

      Je n'ai pas de place pour développer ma réponse. (Si vous voulez qu'on parle de votre projet en privé, veuillez remplir ce formulaire de contact.) J'aimerais partager rapidement mes préférences dans le genre : évitez autant que possible le côté mélodramatique, niais et les clichés qui sont éliminatoires. J'ai justement apprécié Un goût de rouille et d'os de Craig Davidson pour la description brute et froide de la réalité, l'évolution contrastée des personnages.

      Je me ferais un plaisir de répondre à vos questions et vous accompagner, si nécessaire.

      Bon courage !

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  6. Bonjour Paul je suis une jeune fille agée de 13 ans j'ai commencé à écrire un roman fantastique mais pas de la meme façon que les professioniels; et j'aimerais bien savoir si une fille de 13ans comme moi pourrais reussir?

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    1. Bonjour !

      Je connais quelques exemples de jeunes auteurs publiés : Flavia Bujor, une jeune française publiée à 13 ans et Christopher Paolini. Ce dernier a écrit à quinze ans Eragon, le premier tome de sa série L'Héritage et l'a peufiné jusqu'à le publier en 2003 à l'âge de 23 ans.

      Vous avez tout le temps devant vous pour produire quelque chose de bien et vous améliorer en écriture. N’hésitez pas à vous faire relire ou corriger par vos professeurs, par exemple !

      J'aimerais aussi vous rapeller qu'un roman peut être tout à fait court et remarquable. Si vous ne vous sentez pas prête à vous lancer dans un grand projet, rédiger des nouvelles est un bon début qui se révèlera une expérience formatrice.

      Il n'y a pas d'âge pour écrire. Si vous tenez à une idée et que vous considérez l'écriture comme une sérieuse passion, écrivez ! Cependant, à mon humble avis, l'édition ne doit pas être une finalité en soi, plus une récompense supplémentaire.

      Pour l'instant, fixez-vous un but : écrire ce roman fantastique pour vous, avant de chercher à le faire éditer.

      Si ma réponse reste un peu floue, merci de me le préciser !

      Cordialement,
      Paul

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  7. Et bien , je vais me lancer. Je n'y connais pas grand chose en écriture, mais j'ai de la matière dans ma tête. Pourquoi pas? Merci pour ces précieux conseils

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    1. Bonjour !

      C'est une très bonne initiative.

      Je compte sur vous pour me tenir au courant de votre avancée. Si vous avez des questions ou des doutes, n'hésitez pas à vous adresser à moi. Je vous aiderais de mon mieux.

      Bonne chance !

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  8. je suis un peu sceptique sur le dernier point (écrire malgré tout). on est tellement plus productif par moment et peu inspiré dans d'autres que je serais plus partant pour ne pas s'arrêter d'écrire dans une phase créative mais n'écrire qu'à ce moment là.

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    1. Bonjour !

      Je suis tout à fait d'accord lorsque vous dîtes que l'écrivain moyen alterne entre plusieurs états, des moments où la productivité et l'inspiration riment en maîtresses, d'autres où le cœur y est moins et puis des périodes de doute, d'interrogation légitimes.

      Cependant, ne serait-ce pas une excuse pour se croiser les doigts ou du moins, une impression ? Votre but en tant qu'auteur est de provoquer l'inspiration, l'idée du siècle.

      Pour ce faire, vous devez être complètement investi dans votre travail, vous devez ne jamais vous reposer sur vos lauriers. OK, parfois l'écriture devient une réelle torture et dans ce cas, se ressourcer ne serait pas un mal.

      Mais dans 99 % des situations, si l'on ne se sent pas capable d'avancer ce roman qui vous accapare, les jeux d'écriture, les exercices de style ne manquent pas. Alors, comme susmentionné dans cet article, je propose plusieurs moyens pour justement travailler cette envie en toute circonstance et faire tilt plus souvent.

      Sinon, je vois où vous voulez en venir ; je comprends votre position.

      Cordialement,
      Paul Dubois

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    2. Bonjour Paul,

      Une partie de phrase m'a percutée dans votre réponse: l'idée du siècle. Voilà ce que tout auteur cherche 8 Écrire ce qui n'a pas encore été écrit. J'ai pas mal lu et actuellement, je me demande ce qui n'a pas encore été écrit. Beaucoup me répondrez-vous ! Sans doute... une idée me traverse l'esprit, là, maintenant: ce que mon frère m'avait dit à propos d'un thriller qu'il écrivait: l'histoire est classique mais ce qui doit être génial c'est l'instrument du meurtre parfait, celui qui n'existe pas. Il l'a trouvé, lui reste maintenant à écrire ce roman mais son occupation professionnelle l'a mené loin de tout ça. Peut-être quand il sera à la retraite ou jamais. C'est dommage car c'était vraiment 'ingénieux'.

      Donc revenons-en à l'idée du siècle ! Elle m'a tourmenté durant des années et finalement je me dis que tout peut le devenir. Rien n'est banal; il suffit de 'savoir' l'écrire de manière à le rendre extra-ordinaire.

      Merci encore une fois pour cet article ... je ne sais si nos 'merci' pourront jamais être à la hauteur de votre disponibilité et votre dévouement.

      Cordialement, A. Gernak

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    3. Bonjour !

      Je partage un avis particulier sur la question.

      Si on a l’impression qu’aujourd'hui il ne sert plus à rien de tenter l'écriture d'un livre, que tout a été plus ou moins raconté et que les structures se ressemblent, c’est évidemment le contenu, la vision, la patte personnelle de l'auteur qui va différencier un roman d’un autre, les personnages qu'il fera naître et les situations dans lesquelles il les projettera.

      À mon humble avis, il est possible à partir de structures connues et d'une base solide, d’innover, de créer de la nouveauté et d’étonner les lecteurs.

      Je pense notamment à la série de livres Dexter qui a su réinventer le genre policier en nous confrontant avec une pointe d'humour noir aux pensées d'un tueur en série tuant des meurtriers qui ont échappé au système judiciaire. Cette association d'idées fait toute la différence.

      Et non, ce n'est pas un crime de voler une idée puisque c'est son application qui importe. Si vous vous sentez d'attaque, vous pouvez toujours mettre sur papier cette histoire à VOTRE façon pour votre plaisir puis en parler à votre frère. Il en sera peut-être même fier.

      Cordialement,
      Paul Dubois

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  9. Bonjour,
    je ne suis décidément pas douée en usage de Blog, j'ai par mégarde effacé mon commentaire en voulant y ajouter une conclusion.
    Je ferai donc plus court. je tenais à vous faire part de cette excitante curiosité qui m'avait animée tout à l'heure, à la découverte de votre blog et à la lecture de vos messages. Me voici envahie par une 'émotion bien ambivalente, une admiration jalouse, une curiosité craintive, une appréhension envieuse, un désir refoulé. Je vous envie. Je vous le demande donc. Amoureux des mots que vous êtes, vous qui cotoyez cette grâce transie qui vous touche et vous attaque même lorsque la main s'empare d'une frénésie pyromane qui noircit la page blanche, quand ces mots brûlent dans votre esprit qui exulte, qui vous exalte, quand vos âmes s'embrasent transies, que vous reste t'il de cet incendie jouissif et pulsionnel, comment parvenez vous à vous dire que cet incendie peut ne pas être que personnel? Quand avez vous pensé et osé vous dire que pouvait brûler en vous un autre brasier moins intime qui pourrait servir à l'autre, un potentiel lecteur, quelque part?
    Nul plaisir n'équivaut cette fièvre brutale et vibrante qui s'empare de moi lorsque je me soumets à l'écriture qui m'habite. Voici des années que l'envie d'écrire un roman me harcèle doucement, et grandit en moi. Comment avez vous fait, vous autres, pour oser transformer vos mots pudiques en récits publics, quelles rencontres, quel courage, avez vous su trouver pour le faire, écrire, jusqu'au bout?
    Pour vos témoignages et vos réponses, merci, pour vos futurs ouvrages aussi, pourvu que de la fièvre des mots nous ne soyons jamais guéris.

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    1. Bonjour, monsieur Gramain !

      Je m'excuse pour le retard accumulé : cette semaine s'est avérée très chargée pour moi. D'ailleurs, je compte reprendre mon rythme de publication habituel sous peu.

      En réponse à votre message non dénué d'un remarquable lyrisme, ma conception de l'écriture peut sembler égocentrique. Mais, je tiens à y apporter une double nuance : en affirmant écrire pour moi-même, je cherche à me montrer sincère. J'écris ce que j'ai envie de lire, bref, je satisfais mes désirs d'écrivain.

      Avant de penser aux autres, il faut penser à soi-même. En effet, si vos écrits ne vous intéressent pas vous-même, à quoi bon vous acharner à les mettre au monde ?

      C'est difficile à expliquer ! Il existe un lien entre l’acte d’écrire qui libère les idées et les sentiments emmêlés au plus profond de l’être, et qui, en ce sens, relève d'un acte personnel. Ensuite, l’ouverture et le souci des lecteurs amène à formuler, mais aussi à concevoir différemment l’écrit.

      Mais, cette conception répond aussi à un besoin intellectuel, c’est une manière plus ou moins volontaire d’éviter la confrontation avec ces mêmes considérations, certes, intéressantes, mais au demeurant secondaires.

      En tout cas, la première étape dans mon parcours a été d'abord de retravailler mon rapport avec l'acte d'écrire, de me projeter dans le concret et la pratique. Dépasser le stade des doutes et du perfectionnisme inhérent. Je ne cherche pas à comprendre pourquoi j'écris, mais à écrire. Chaque jour, je me fixe un quota de mots, chaque jour, je lis ou regarde un film. Je cherche à rester ouvert à mon environnement, à donner libre cours à mon imagination.

      Je procède en deux étapes : pondre le premier jet sans interruption, le plus rapidement possible, sans me soucier de la forme, en prônant l'instinct et la franchise, avant de remodeler cette texture pâteuse à l'envi et en faire un produit potable.

      Quoique je ne détienne pas la vérité absolue, j’espère vous avoir quelque peu éclairé. N'hésitez à rebondir sur les points susmentionnés ; je suis à nouveau disponible.

      Cordialement,
      Paul Dubois

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  10. Bonjour , moi depuis je suis gamin, j'ai toujours créer des histoire et j'aime sa, ses ma passion. la j'essaie de me mettre en tant que scénariste depuis quelque années. Le problème, c'est que je n’arrive pas a me mettre a l'écriture et j'aimerai pouvoir écrire, et sa tous les jours, mais je n'y arrive pas et quand je suis devant ma page, je ne sais même plus se je dois écrire alors quand principe je le devrais, donc comme je sais plus, je fais autre chose. Il y a des fois que j'écris quand je le sais mais pas tous le temps. c'est comme si je n'avais pas la passion de mes histoires. je ne sais plus quoi faire, j'ai pas envie d'abandonner et j'aimerai pouvoir raconter toutes mes histoires que j'ai créer et pouvoir écrire tous les jours.

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    1. Bonjour !

      Vous pouvez exposer davantage votre problème ? Il est difficile de vous apporter des recommandations.

      Vous pouvez tenter l'écriture automatique qui consiste à coucher sur le papier ce qui vous passe par la tête. Mais, dans votre cas, je vous conseillerais de lire cet article pour écrire plus efficacement, si ce n'est déjà fait.

      Peut être manquez-vous tout simplement de pratique. Pour ce faire, commencez par écrire l'histoire que vous aimeriez lire, il ne sert à rien d'enchaîner les projets. Les nouvelles peuvent aussi être une bonne école.

      Ce que vous devez retenir, c'est qu'il ne faut pas tenter de tout faire à la fois. Le but premier de l'écriture est de presser la matière narrative pour en sortir le précieux jus. Par la suite, vous pourrez corriger vos fautes d'orthographe ou de syntaxe et peaufiner l'ensemble.

      Cordialement,

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  11. Bonjour l'ami !
    J'expose ici mon "problème" afin de savoir si vous auriez quelque chose à me conseiller:

    J'écris depuis un certain temps maintenant un livre qui s'insérerait dans une trilogie... bref, j'ai absolument toute l'histoire de connue, l'intrigue, les personnages, le cadre etc... Ce 1er tome se divise en 3 parties, la première terminée et la seconde environ à la moitié !
    Quel est mon problème ? me diriez-vous alors. Bah c'est que je trouve mon avancée beaucoup trop lente, je n'arrête pas de repousser le travail, je me promet sans cesse de terminer tel chapitre à tel moment mais il y a toujours un blocage, une raison à remettre ceci à plus tard. Je suis très casanier ces temps-ci mais malgré cela mon projet qui me tient vraiment à coeur n'avance pas comme je le voudrais. Je sais que je finirais par le terminer mais si je parvenais à mieux avancer alors j'aurais moins l'impression de gâcher mon temps...
    A savoir que je me refuse totalement à avancer dans mon travail tant que je n'ai pas trouvé le "parfait" dosage de descriptions et la bonne tenue des dialogues au fur et à mesure des chapitres qui se présentent devant moi mais même ce travail j'ai l'impression de ne pas le faire assez vite en fonction des éléments que j'ai déjà.

    Merci d'avance !

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    1. Bonjour,

      Il est certainement plus difficile d'écrire une trilogie qu'un unique roman. Seulement, vous semblez souffrir de perfectionnisme. Il faut s'entraîner à écrire rapidement le premier jet.

      Il n'y a aucun secret : essayez de chasser votre critique intérieur, écrivez en ligne droite sans vous relire ou vous corriger. Et puis, ne prenez pas l'écriture sous un angle sérieux, vous devriez ressentir du plaisir à coucher sur le papier vos idées. C'est d'autant plus vrai que lorsqu'on débute un roman, on est souvent en pleine effervescence ; c'est à ce moment qu'il faut vider son sac. Vous aurez par la suite le temps de relire, réécrire, peaufiner l'ensemble.

      En tous cas, ne désespérez pas : parfois, il vaut mieux avancer lentement mais sûrement. J'espère avoir été utile.

      Cordialement,

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  12. merci beaucoup pour tes conseils sur ce blog, ils m'ont permis de savoir si j'étais vraiment prêt pour consacrer un peu plus de temps pour écrire, surtout durant mes vacances. J'ai ressenti la flamme de l'écriture assez tôt selon moi, car je faisais... Terminale ! Je suis actuellement à ma troisième année au cycle supérieur, et la flamme n'a cessé de grandir, et a atteint son paroxysme quand j'ai découvert mon objectif d'écrivain. Le monde littéraire actuel grouille d'écrivains qui se contentent de suivre un plan sorti tout droit de leur logique, ce qui rend leur intrigue cousue de fil blanc. En lisant Cujo de Stephen King (j'ai découvert cet auteur récemment, et il est selon moi l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur de l'histoire littéraire ; j'ai fini l'oeuvre hier), j'ai compris ce que le King expliquait au sujet de l'importance des personnages dans son oeuvre : écriture, mémoire d'un métier. J'ai adapté sa méthode sur ma nouvelle nouvelle( excuse le jeu de mots), et ça marche ! les personnages vous mènent par le bout du nez, et ça redonne du souffle à votre histoire, et selon moi, les personnages de vos oeuvres sont les véritables moteurs de votre motivation.
    Cordialement,
    Tigonald.

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    1. Moi aussi, je suis un fan inconditionnel de Stephen King. Mon roman préféré de l'auteur est Ça que je vous recommande de lire : c'est le plus dense et le moins accessible, mais parmi les plus profonds et les plus touchants de sa carrière.

      Sinon, je me retrouve dans sa conception de l'écriture ; et comme vous l'avez sans doute remarqué dans mes articles, j'en reprends les grandes lignes.

      Cordialement,

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  13. Au fait, voici le lien pour mon blog, si ça ne te gêne pas que je me serve de ton blog pour me faire un peu plus de visiteurs (je n'arrive pas encore à maitriser les rouages d'un blog)
    http://tiger-donald.blog4ever.com/

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  14. Au fait, merci beaucoup pour votre réponse Mr Dubois... elle m'apporte des éléments m'amenant à encore mieux appréhender mon travail !

    Très bon site sinon...

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    1. Votre compliment me réchauffe le cœur. N'hésitez pas à repasser sur le blogue. J'espère que vous y trouverez votre bonheur.

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  15. Procrastination ! Le mot est lancé et sorti de ma bouche à de nombreuses reprises ces derniers mois !

    J'ai mis dix ans à affiner mon style sur des textes courts mais très imagés. J'ai un style fluide - parait-il - mais visuel sachant que j'aime distiller une ambiance plutôt que de l'imposer; tout en me sentant proche des surréalistes. Style que je dois adapter pour tenter l'exercice ardu des "nouvelles". Exercice que je ne maitrise pas, pas encore... Mon imaginaire est riche. Des tas d'idées nourries par un cinéma intérieur qui va toujours plus vite que le stylo sur une page blanche. N'importe où, n'importe quand mais rien ne sort aux moments les plus opportuns, au calme, et le tout reste à l'état larvaire dans un coin de ma tête... J'écris chaque jour grâce à des jeux de rôles sur forum qu'on trouve sur le web mais ce n'est point assez. J'ai acheté un carnet tout bête mais allez noter en vrac quand métro-boulot-dodo ponctuent la journée; que le quotidien prend le dessus. Dérangements fréquents tuent l'inspiration aussi soudaine soit-elle... Jusqu'à délaisser toutes ces histoires qui se racontent dans un esprit en ébullition un peu brouillon. La nuit semble plus propice mais le réveil matin dissuade de se coucher tard... Comment font donc ces autres ?

    Certains auteurs se lèvent très tôt, avant l'aube, parait-il... Ecrire au réveil me semble difficile surtout avec la tête dans le brouillard. Alors, je procrastine tout en étant frustrée alors qu'on m'encourage à écrire... Je vais donc tenter de trouver mon rythme et m'imposer un planning allégé. M'essayer à des concours de nouvelles pour me motiver, sans prétention aucune, glaner des conseils surtout.

    Il faut juste le déclic et modifier les habitudes... Me voilà bien déconfite.

    Je suis néanmoins ravie des commentaires que j'ai pu lire. Notamment sur l'idée du siècle. Sujet qui me bloque et question qui me turlupine. Ne se sent-on pas moins seul lorsque quelqu'un d'autre s'interroge aussi ?

    Puisque tout a déjà été écrit : Que pourrais-je apporter de plus ?
    Et puis, à la vérité, je me suis toujours demandée comment se mesurait le talent.

    Je note également Nabokov qui ne m'a jamais accompagné dans mes errances.

    Bon. Si j'allais taquiner ma plume ?
    Au plaisir de vous lire.

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    1. Bonjour !

      Votre commentaire est un article en lui-même qui pose des interrogations légitimes, lesquelles devraient traverser l'esprit de n'importe quel auteur dans le monde.

      Et je ne peux qu'espérer que votre riche inspiration pourra un jour nous délivrer un beau roman. Si vous avez quoi ce soit à me confier, vous trouverez dans ce blogue une oreille apte à vous écouter et une main que j'espère accueillante.

      Cordialement,

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  16. Bonjour chère monsieur,
    Et bah je suis une jeune fille de 17 ans de l’Algérie envouté par la littérature.
    C’est juste j’ai un petit problème,-ou doit je dire – un dur obstacle qui m’empêche à continuer à écrire …
    A chaque fois que j’commence à écrire une histoire, je m’arrête au beau milieu car j’ai tant d’autres idées, alors, je laisse tomber la première et je débute une autre.
    J’essaye toujours de se coller a un seul roman pour la continuer, mais je me trouve a chaque fois entraine de lâcher le bout …
    C’est pour ça j’ai jamais continué une histoire favorable malgré j’essaye continuellement de laisser ce mal coutume qui est une fatalité dans ma vie autant que jeune écrivaine.
    Je vous pris de me conseiller, et j’vous remercie d’avance.
    Mes salutations 

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    1. Bonjour,

      Le problème auquel vous êtes confronté a un nom : le syndrome de la page blanche. Le syndrome de la page blanche désigne, chez un écrivain, la difficulté parfois rencontrée pour trouver l'inspiration et la créativité au moment d'entamer ou de continuer une œuvre.

      Je vais me répéter. Le problème se situe souvent au niveau du mental. Il faut commencer par comprendre les raisons de ce blocage puis en trouver les solutions. Perfectionnisme, manque d’idées, de motivation ou peur de la réaction du public. Dans votre cas, c'est la profusion d'idées.

      Je recommande donc l’utilisation d’un carnet d’idées. Souvent, les idées surgissent aux moments les plus inattendus. Si, malgré cela, vous vous dispersez encore, une marche ou une activité reposante telle que le dessin, le cinéma devrait convenir. Et l'astuce justement, c'est de préparer à l'avance votre histoire, pas chaque détail, mais les grandes lignes. Mon article sur la page blanche explique clairement la marche à suivre pour cela.

      Par ailleurs, il ne sert à rien de vous forcer, l’essentiel étant de se fixer un horaire idéal. Un horaire idéal dans la mesure où vous vous sentez au meilleur de votre forme. Le matin correspond pour moi à l’instant opportun en terme d'inspiration.

      Cordialement,

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  17. bonjour,

    j'ai 11 ans et j'essaye d'écrire un livre je sais déjà de quoi va parler mon livre mais je trouve pas l'inspiration

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    1. Bonjour,

      Je ne saurais vous conseiller de commencer par écrire des nouvelles, des récits courts sur quelques pages, surtout si vous n'avez pas d'expérience.

      Primo, l'exercice vous permettra de vous entraîner sur un format court avant d'en arriver à quelque chose de plus ambitieux. Ensuite, vous pourrez le faire lire à n'importe qui en peu de temps et prendre en compte son avis pour améliorer votre style et la narration avant de continuer.

      Cordialement,

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  18. Vous avez tellement de bons conseils.

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  19. Bonsoir monsieur,
    je souhaite devenir écrivain depuis mes 7ans et en ce moment, je me suis lancée dans la chasse aux éditeurs.
    Le souci, c'est que j'ai reçus déjà 3 refus de la part de certains d'entres eux et j'ai constaté, par la suite, que tous mes romans étaient en train de "baissés" en matière de qualité. Je bloque de plus en plus sur un roman. D'habitude, je suis capable d'en écrire 3 à 5 en même temps sans rencontrer le moindre problème. J'ai également peur de recevoir de nouveaux refus et je pense que ça me bloque dans mon écriture.
    Pourriez-vous m'aidez?
    Salutations,
    Anonyme 7.
    PS: j'ai découverts votre blog hier soir et je les arpentée longtemps. Les informations que je ais trouver m'intéressent beaucoup!

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